GParted permet de créer, supprimer, déplacer, copier et vérifier des partitions ainsi que les systèmes de fichiers qui s’y trouvent.
Mais GParted est avant tout très pratique pour redimensionner les partitions et ainsi permettre par exemple de faire de la place sur un disque dur pour une nouvelle partition sur laquelle votre ordinateur pourra recevoir un autre système d’exploitation, un espace de stockage supplémentaire ou encore la sauvegarde d’une partition.
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Gparted Live CD (iso) | Toutes Plateformes
GParted vous permettra de très facilement :
- Créer vos tables de partition (par exemple msdos ou gpt)
- Créer, déplacer, copier, redimensionner, vérifier, étiqueter et supprimer des partitions ainsi que de redéfinir un nouveau UUID pour chacune d’elles
- Activer et désactiver les étiquettes (flags) de partition (par exemple en boot ou en caché)
- Aligner les partitions en medibyte (MiB) ou en cylindres
- Tenter des récupérations de données depuis des partitions perdues
GParted fonctionne avec les unités de stockage suivantes :
- Disques Dur (en SATA, IDE et SCSI)
- Mémoire flash, comme les clés USB, les disques SSD et les périphériques NVMe (Non-Volatile Memory Express)
- Périphériques RAID (RAID hardware, RAID contrôlé par le BIOS d’une carte-mère, RAID logiciel Linux)
- Toutes les tailles de secteurs (par exemple pour les périphériques avec des secteurs de 512, 1024, 2048, 4096 bytes et plus encore)
Gratuit, simple et fiable
GParted est gratuit car il est un logiciel open-source (sous licence de documentation libre GNU).
GParted n’est d’ailleurs rien d’autre que l’acronyme de GNOME Partition Editor, GNOME étant un environnement de bureau libre et très simple à utiliser, avec pour mission depuis toujours de rendre accessible au plus grand nombre les systèmes GNU/Linux.
Linux est célèbre comme étant une alternative gratuite à Microsoft Windows mais également comme étant un système d’exploitation (ou plus précisément un noyau de système d’exploitation) extrêmement puissant et fiable.
Le but premier de GNOME, développé par The GNOME Project dont les participants sont pour la plupart bénévoles, est donc de rendre le plus simple et le plus conviviale possible l’utilisation des systèmes GNU/Linux, ce qui nous permet alors de bénéficier d’un logiciel réellement facile d’utilisation mais surtout très agréable à manipuler.
GParted Live : votre boîte à outils ultime pour vos partitions
GParted peut réellement vous sauver la mise si votre OS ne fonctionne plus en se lançant lui-même comme un système d’exploitation au démarrage de votre ordinateur. Extrêmement pratique et efficace, il s’agit ni plus ni moins d’une solution de type « live-cd » reposant sur une distribution Debian. Décidemment, GParted emprunte énormément au monde de Linux et c’est bien pour cela qu’il est aussi robuste.
Cette version Live de GParted fonctionne aussi bien sur des plateformes i586 et 8686-pae que sur amd64. Même si vous pouvez encore trouver l’appellation live-cd pour désigner « GParted Live », sachez que vous pouvez très bien l’installer également sur un DVD, une clé USB, un disque dur (interne ou externe) mais aussi sur un serveur PXE pour « streamer » cet OS complet directement sur la station de travail en passant via votre réseau.
En pratique, il vous faudra récupérer l’image ISO de GParted Live et la graver sur CD ou bien de la rendre bootable (amorçable) sur clé USB grâce au logiciel gratuit Tuxboot. Nous aurons l’occasion de revoir plus en détail tous les mérites de GParted Live pour vous sortir de bien de mauvaises situations.

Amoureux de Linux et de l’open-source, vous devez déjà connaitre GParted
GParted n’est rien d’autre que l’interface graphique de GNU Parted basée sur la bibliothèque GTK (The GIMP Toolkit, anciennement GTK+) qui est le même ensemble de fonctions permettant le traitement d’images du très puissant logiciel de retouches graphiques open-source The GIMP.
Il est également le logiciel officiel d’édition de partitions de l’environnement de bureau GNOME et l’outil principal de la distribution spécialisée Parted Magic (distribution Linux commerciale payante dotée en plus des outils de partitionnement d’outils supplémentaires de récupération de données)

Les concurrents et alternatives à GParted
GParted est le premier choix lorsqu’il s’agit de trouver une alternative ou un équivalent à un logiciel payant.
Il est tout simplement le logiciel de partitionnement gratuit le plus puissant à l’heure actuelle. Nous pouvons citer Partition Magic, développé par la société PowerQuest, qui permet également de partitionner facilement des disques durs sur des systèmes d’exploitation Microsoft Windows.
GParted quant à lui sait partitionner bien plus de systèmes d’exploitation. A noter que Partition Magic n’est plus développé suite à son rachat par la société Symantec.
Nous pouvons citer également AOMEI Backupper qui permet également de cloner vos systèmes, de réaliser des synchronisations en temps réel, d’exécuter des tâches planifiées manquées et même de recevoir des notifications par e-mail et SMS, mais cela ne sera possible que si vous optez pour une version professionnelle avec une licence payante.
Le fonctionnement de GParted
Écrit en langage C++, GParted utilise gtkmm (GTK) comme bibliothèque d’interface graphique. Un point d’honneur a été mis afin de rendre le logiciel le plus simple possible en restant en adéquation et en collant le plus possible aux « Human Interface Guidelines » de GNOME.
Il utilise également libparted afin de pouvoir détecter les périphériques et tables de partitions. D’autres outils systèmes présents avec GParted apportent une prise en charge des systèmes de fichiers absents de libparted. Inutile alors de reconstruire GParted à son lancement puisque ces paquets sont détectés dès son exécution.
Du nouveau avec le support de la gestion par volumes logiques (LVM)
La gestion par volumes logiques (ou LVM en anglais pour Logical Volume Management) est une méthode de gestion de l’utilisation des espaces de stockage dans les systèmes d’exploitation de type UNIX.
On peut entendre parler également de gestionnaire de volumes (ou Volume Manager en anglais). Ce support du LVM par GParted permet de pouvoir utiliser une partition en volume physique quand un système de fichier doit être installé sur un volume logique afin d’être « monté » pour être utilisable.
L’intérêt du LVM est de pouvoir modifier la taille des volumes logiques sans perte de données (ce qui est même réalisable « à chaud » pour des agrandissements sur les systèmes de fichier JFS2, ext2, est3, ext4 et reiserFS).
Nous vous recommandons cependant de procéder au démontage de vos volumes pour les systèmes de fichier historiques de GNU/Linux que sont ext2 et ext3. A noter également qu’il est possible de procéder à un rétrécissement lors de l’utilisation des formats JFS2 et reiserFS.
Ces évolutions majeures sont disponibles depuis la version 0.14.0 de GParted.

Formats et support de systèmes de fichiers
GParted permet un grand nombre d’opérations sur des partitions à condition de bien prendre soin d’activer toutes ses fonctionnalités lors de sa compilation.
Il supporte un très grand nombre de systèmes de fichier, comme vous le montre ce tableau récapitulatif, sachant que la fonction Copie indique également que GParted est capable de cloner le système de fichier mentionné :
Detect | Read | Create | Grow | Shrink | Move | Copy | Check | Label | UUID | |
BitLocker | Yes | No | No | No | No | No | No | No | No | No |
Btrfs | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes |
crypt / LUKS | Yes | Yes | No | Yes | Yes | Yes | Yes | No | No | No |
exFAT | Yes | No | No | No | No | Yes | Yes | No | No | No |
ext2 | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes |
ext3 | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes |
ext4 | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes |
F2FS | Yes | No | Yes | No | No | Yes | Yes | No | No | No |
FAT16 | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes |
FAT32 | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes |
HFS | Yes | Yes | Yes | No | Yes | Yes | Yes | No | No | No |
HFS+ | Yes | Yes | Yes | No | Yes | Yes | Yes | Yes | No | No |
JFS | Yes | Yes | Yes | Yes | No | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes |
swap | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | No | Yes | Yes |
LVM2 PV | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | No | Yes | No | No |
NILFS2 | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | No | Yes | Yes |
NTFS | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes |
ReFS | Yes | No | No | No | No | No | No | No | No | No |
Reiser4 | Yes | Yes | Yes | No | No | Yes | Yes | Yes | No | No |
ReiserFS | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes |
UDF | Yes | Yes | Yes | No | No | Yes | Yes | No | Yes | Yes |
UFS | Yes | No | No | No | No | Yes | Yes | No | No | No |
XFS | Yes | Yes | Yes | Yes | No | Yes | Yes | Yes | Yes | Yes |
ZFS | Yes | No | No | No | No | No | No | No | No | No |
Source : Wikipedia (https://en.wikipedia.org/wiki/GParted)
Pourquoi utiliser GParted ?
Si GParted est une sacrée trousse à outil pour dépanner des systèmes qui ne sont plus accessibles à cause de soucis liés aux partitionnement des disques, il n’en demeure pas moins également très pratique pour organiser ses sauvegardes de fichiers mais également pour ajouter des systèmes d’exploitation à son ordinateur, de quoi par exemple tester tout l’univers Linux, sans pour autant prendre de risque à l’installation, tout en partitionnant bien comme il faut son PC.
Un exemple d’utilisation de GParted serait par exemple de mettre sur un ordinateur vendu avec Windows une autre partition afin d’ajouter un autre système. Le multiboot se chargera du reste en vous proposant au démarrage de votre ordinateur quel système d’exploitation lancer.
Il est très simple par cet exemple d’expliquer ce qu’est le partitionnement : il ne s’agit ni plus ni moins de « zones » sur le disque qui sont créées séparément afin de ne pas mélanger les données mais également de pouvoir utiliser plusieurs systèmes de fichier différents, ce qui permet justement de pouvoir installer plusieurs systèmes d’exploitation.
Exemples de partitionnements très utiles
Le partitionnement prend tout son sens dans le cas où vous seriez l’heureux détenteur d’un disque dur SSD en plus d’un disque dur « traditionnel » (HDD).
Le SSD n’est rien d’autre que de la mémoire flash qui est plus rapide. Il est alors intéressant de mettre sur ce disque votre système d’exploitation et les logiciels pour que l’accès à ceux-ci soit plus rapide rendant du même coup tout votre système plus performant (tout en prenant bien en compte que plus un SSD est rempli, moins il sera performant).
Le stockage de données sera alors laissé à votre bon vieux HDD qui est sûrement bien plus « gros » (en espace disque) que votre disque SSD. La nature est bien faite…
Fichier Swap et disque SSD… le mythe à abattre !
On peut souvent lire qu’il est également bon de déplacer le fichier d’échange Swap sur le HDD afin de ne pas abimer son SSD.
Nous pouvons casser ce mythe puisque de base, il est plus judicieux de désactiver complètement le fichier d’échange dès lors que vous avez plus de 16Go de RAM, tout comme il serait faux de croire que votre SSD pourrait s’abimer (cela pouvait être le cas avec les tous premiers SSD mais plus aujourd’hui et depuis fort longtemps maintenant).
Déplacer le Swap sur le HDD ne fera que réduire les performances de Windows sans pour autant mieux préserver l’intégrité de vos disques, ce « bon conseil » pour optimiser l’utilisation de son SSD est donc à oublier.
Idéalement, un partitionnement performant pourrait être :
Sur le SSD
- Partition de votre système d’exploitation (Disque Local)
- Partition pour vos programmes et jeux
- Partition pour le fichier Swap (si moins de 16Go de RAM)
- Partition réservée au système (sera cachée dans votre explorateur)
Sur le HDD
- Partition pour votre dossier téléchargement et le dossier de votre bureau Windows
- Partition pour vos données (votre espace de stockage)
Avec un tel partitionnement, on peut comprendre très facilement le gain en termes de sécurité : si le SSD tombe en panne, vous ne perdez pas vos données hormis le système d’exploitation et les logiciels, choses qui se réinstallent contrairement à vos données personnelles.
Le gain en vitesse est également très appréciable puisque tout ce qui a besoin d’avoir un accès rapide pour accélérer la vitesse de votre système se trouve sur votre disque dur le plus performant (le SSD).
Exemple de partitionnement pour un dual-boot (ou multiboot) :
Il peut bien évidemment y avoir d’autres types de configurations, comme pour l’installation de deux systèmes d’exploitation.
Prenons par exemple un ordinateur avec un seul disque dur avec déjà Windows et sur lequel nous souhaitons ajouter une distribution Linux (car tout le monde sait que Linux c’est le bien quand Windows c’est le mal…).
On pourrait alors partitionner notre disque dur ainsi :
- Partitions Windows (qui comme vu précédemment peuvent être du style : système/Swap/programmes/bureau/stockage)
- Partition système linux (le dossier /)
- Partition Swap (de linux)
- Partition /home pour vos préférences
- Partition /mnt/donnees pour stocker vos données
- Partition /mnt/echange qui vous permettra de consulter depuis Windows et Linux une partition « commune » pour stocker des données
Un autre partitionnement pour Linux très intéressant (et ne prenant en compte que Linux) serait de faire ainsi :
Comme nous venons de le voir, le partitionnement d’un disque peut être terriblement stratégique pour gagner en espace et en sécurité pour ses données.
C’est également très pratique dans le cas où vous souhaiteriez uniquement réinstaller une autre distribution Linux par-dessus celle déjà installée tout en conservant vos données.
Dans le cas où vous faite coexister Windows et Linux, c’est au démarrage que vous sera proposé le choix de « booter » (de démarrer) sur l’un ou l’autre, ce que l’on appelle le multi-boot.
A noter que vous pouvez bien évidemment installer plusieurs autres systèmes d’exploitation sur un même disque dur, le partitionnement n’étant au final qu’un « cloisonnement » de votre disque comme nous venons de l’apprécier dans nos démonstrations.

Se repérer dans GParted Live : toutes les fonctionnalités en tuto !
Nous le répèterons inlassablement, GParted est simple et facile mais surtout extrêmement agréable à utiliser transformant le partitionnement en une tâche qui n’est plus aussi complexe que dans le bon vieux temps où tout se gérait en lignes de commande (c’est-à-dire en tapant directement ce qu’il fallait faire faire au logiciel de partitionnement).
Afin de procéder à ce tour d’horizon très complet de GParted, nous nous sommes basé sur l’excellent travail d’un bénévole passionné rendant ses travaux disponibles au travers de son excellent tutoriel, disponible dans son intégralité ici.
Il nous y explique en détail les différents menus de GParted pour s’y retrouvez très rapidement.
Nous allons donc voir comment préparer, lancer et utiliser GParted depuis une clé USB et tout cela en image étapes par étapes.
Étapes par étapes, découvrez comment utiliser GParted Live depuis une clé USB
- Préparation : rendre bootable GParted Live
Il s’agit peut-être de l’étape la plus décourageante pour les débutants (ça commence bien), mais ça c’était avant ! Désormais, plus de longue manipulation fastidieuse, un logiciel gratuit se chargera de tout faire pour vous.
- Récupérez l’image iso de GParted Live en la téléchargeant ici. Il s’agit d’un fichier « image » (et non d’une image telle qu’une photo) possédant tout le système GParted Live en un seul fichier compressé. Ce fichier image était à l’origine à graver sur CD-ROM (d’où l’appellation Live-CD) mais nous allons le rendre bootable sur une clé USB.
- Téléchargez Tuxboot afin de rendre bootable (« amorçable ») GParted sur votre clef USB. C’est un petit peu comme si ce logiciel allait « graver » votre image iso de GParted sur votre clé USB, une petite prouesse technique qui arrange bien la vie de nombreux débutants et informaticiens. A noter que Tuxboot est conçu à l’origine pour rendre bootable Clonezilla, un projet très semblable à GParted et dont la fonction du logiciel est de sauvegarder, cloner et restaurer des fichiers, partitions ou disques entiers.
- Lancez Tuxboot, vous obtiendrez ceci :
Nous vous conseillons de procéder comme suit (puisque vous avez normalement déjà téléchargé GParted Live depuis notre site pour bénéficier de la dernière version mise à jour) :
- Cochez Pre Downloaded. Laissez ISO.
- Appuyez sur le bouton avec les 3 points (dans l’encadré rouge ci-dessus) puis cherchez votre fichier iso de GParted téléchargé précédemment.
Note : Il est possible de laisser faire Tuxboot en sélectionnant On-Line Distribution, puis dans le menu déroulant de sélectionner gparted-live stable. Le fichier iso sera alors téléchargé par Tuxboot ce qui peut être plus long hélas que depuis notre site.
ATTENTION : vous devez bien évidemment travailler sur une clé USB « vide » (ou formatée) car tous les fichiers présents dessus seront effacés pour installer le système GParted.

Votre Clé USB dispose désormais de GParted Live qui pourra être lancé au démarrage de votre PC.
- Redémarrez votre ordinateur, entrez dans le Bios pour sélectionner les ports USB comme lecteurs à lancer en premier. Pour faire plus simple, vous pouvez également dès le démarrage appuyez sur la touche F8 (ou Echap selon certains modèles de PC) pour sélectionner Removable Devices (ou encore USB Storage ou USB Devices selon les modèles). Tout ce que l’on souhaite en fait est de faire booter la clef USB plutôt que le disque dur contenant le système que l’on souhaite cloner.
GParted se lance, félicitation, les choses intéressantes vont commencer…
- Lancement de Gparted Live en français
Nous allons aller au plus vite et au plus simple, ce petit tutoriel bien qu’atypique vous permettra de réellement faire le tour de toutes les options de GParted Live et est au passage un bon moyen de sauvegarder vos données et systèmes entiers !
- LAISSEZ TOURNER GPARTED SANS RIEN TOUCHER. C’est tout un système d’exploitation qui est en train de se charger en mémoire sous vos yeux ! Même si vous pouvez avoir l’impression que l’installation est interrompue, il y a bien des choses qui se passent derrière en coulisse et qui préparent une belle distribution Debian (Linux) conçue spécialement pour le partitionnement de haut niveau.
Vous arriverez sur une page ressemblant à ceci :
- Sélectionnez la première ligne, c’est-à-dire « Select Keymap from arch list».
- Sélectionnez la première ligne, soit « azerty» s’il s’agit bien évidemment de votre type de clavier, ce qui est fort probable !
- Sélectionnez la deuxième ligne, c’est-à-dire « PC Keyboard (non-US 108 Keys)».
- Tapez les nombre « 08 » puis appuyez sur la touche Entrée. Nous venons de sélectionner la langue française qui dans la liste que l’on voit à l’écran ci-dessus est en position numéro « 08 » (French). Le calvaire est bientôt fini pour vous, GParted va bientôt s’adresser à vous en français et dans un environnement graphique bien plus agréable dans lequel vous ne serez pas perdu. Note: si vous utilisez le pavé numérique de votre clavier, faites attention à la touche Verr Num qui peut être désactivée par Gparted.
- Tapez le chiffre « 0 » puis appuyez sur la touche Entrée. Nous venons tout simplement de lancer l’environnement de bureau (GNOME) pour enfin retrouver notre souris et un environnement bien plus agréable.
- Aide à l’utilisation de GParted Live
Vous voici enfin sous GParted dans son environnement graphique. Les captures d’écran que nous vous proposons peuvent différer puisqu’il s’agit d’une version de GParted Live un peu ancienne, la « mise en page » étant fortement revue à la hausse pour des rendus réellement agréables et professionnels dans un design des plus efficace et pourtant inchangé depuis ses débuts !
Voilà en gros à quoi ressemble GParted et nous allons le décortiquer.
Commençons par la barre d’outils de GParted présente en haut et possédant tout plein de boutons bien utiles (ce sont les fonctionnalités les plus courantes de l’art du partitionnement) :
Le menu Fichier se compose ainsi :
Le menu Editon (extrêmement pratique pour annuler une tâche avant que celle-ci ne soit validée et donc exécutée).
Le menu Affichage vous permettra d’afficher des informations supplémentaires et bien souvent nécessaires ainsi que les opérations qui sont en attente de validation :
Le menu Périphérique pourra vous sauver grâce à la fonctionnalité « Tenter une récupération de données… » :
Le menu Partition regroupe toutes les options possibles de GParted pour la gestion de vos partitions, y compris pour formater vos volumes.
Nous ne vous détaillons par le menu Aide qui pourra également vous être utile même si notre site va faire au mieux pour vous aider à bien utiliser GParted.
Valider les tâches :
Quand vous effectuez des copies, suppressions, redimensionnements ou encore formatages, GParted n’exécute pas immédiatement ces tâches (ou opérations) mais les stocks dans une « file d’attente » disponible dans le menu Affichage > Opérations en attente.
Cela apporte plusieurs avantages :
- Vous pouvez visualiser le résultat que vous souhaitez obtenir avant même d’effectuer la moindre modification susceptible de supprimer vos données.
- Cela permet également de ne pas avoir à effectuer plusieurs fois les mêmes opérations en optimisant tout le processus en s’y retrouvant dans l’ordre des opérations à exécuter.
Dans l’exemple ci-dessus, GParted va redimensionner en réduisant la taille de la partition qui était présente à l’origine (/dev/sda1) puis créer une nouvelle partition primaire sur la place restante. De quoi pouvoir accueillir un nouveau système d’exploitation tel que Linux puisque le système de fichier choisi est ext2, vous choisirez dans le cas de Windows le format Ntfs).
ATTETION : Une fois validé, il n’y a plus de retour possible. Les données des partitions qui doivent être supprimées ou formatées le seront à coup sûr !
Pas de panique en revanche pour les partitions redimensionnées ou déplacées, vos données et systèmes sont en sécurité. C’est donc bien dans le cas de formatage ou de suppression de partition que vous devez être particulièrement vigilant.
Récupérer des données perdues avec GParted Live
Depuis sa version 0.8, GParted propose la possibilité de tenter une récupération des tables de partition effacées et/ou endommagées à partir d’un disque, ce qui peut potentiellement vous aider à retrouver les données qui s’y trouvaient.
Attention cependant à la sémantique des mots : nous parlons bien de données perdues et non de données effacées, GParted n’est pas un logiciel de récupération de fichiers effacés.
Note : Vous pourrez retrouver jusqu’à 4 partitions au maximum. Si par hasard vous avez écrasé accidentellement une table de partitions, il y a encore une chance de pouvoir la récupérer grâce à l’outil TestDisk.
Cet outil est disponible gratuitement sur le site de cgsecurity.org, et peut être lancé depuis Windows (de Windows XP à Windows 10), Linux, DOS (ou dans la console DOS pour les systèmes Windows 95 et 98, Millenium et 2000), mais également depuis MacOS X).
Toute la documentation nécessaire à l’utilisation de TestDisk est disponible à l’adresse indiquée précédemment.
Ce logiciel permet également lors d’une utilisation experte de restaurer la structure de boot d’une partition Windows, de réaliser une image disque bit par bit ou encore de créer un MBR afin de faire booter Windows et donc de le dépanner.
Ces deux dernières fonctionnalités sont également présentes sur GParted Live.
Contournez les faiblesses de l’outil de disque de MacOS
Grand nombre d’utilisateurs de MacOS regrettent amèrement les nouvelles mises à jour de l’utilitaire de disque du système pour mieux upgrader le gestionnaire de disque dur et surtout de disque SSD.
L’outil par défaut de MacOS pour le partitionnement est évidemment tout aussi puissant que GParted mais uniquement en lignes de commande, ce qui requiert de solides compétences informatiques (que vous posséderez si ce n’est pas encore le cas puisque vous utilisez tout de même MacOS, il faut le rappeler !).
GParted Live est bien évidemment « compatible » avec MacOS et MacOS X puisqu’il sait parfaitement gérer les systèmes de fichier de ces OS.
Il suffit alors de booter sur votre clé USB contenant GParted comme nous venons de le voir précédemment.
Note : GParted peut également être utilisé avec des systèmes d’exploitation comme FreeBSD, OpenBSD ou NetBSD et bien d’autres encore…
Documentations officielles
La documentation officielle du manuel de GParted en français est disponible sur le site de l’éditeur de GNOME Partition Editor.
Tout ce qu’il y a à savoir de plus sur GParted se trouve ci-dessous (documentations officielles en anglais uniquement mais hébergées par sourceforge.net, le site référent du projet GParted !) :
- GParted Live sur Clé USB
- GParted Live sur un disque dur
- GParted Live sur un serveur PXE
- Les paramètres de boot de Gparted Live
- Ajouter des packages à GParted Live
- Créer votre propre version de GParted
Quand ce sont les utilisateurs qui en parlent le mieux !
Voici 3 avis les plus représentatifs de ce que l’on peut trouver comme commentaires et reviews sur GParted (depuis la page officielle du projet sur SourceForge), ceci étant une retranscription en français.